En ce qui concerne l'environnement naturel d'Iznájar, nous soulignons cette combinaison parfaite entre l'eau et les oliviers.
D'une part, il est indispensable de mentionner son réservoir, le Lac d'Andalousie, en tant que plus grand de la région. D'autre part, nous ne pouvons pas oublier les montagnes qui entourent cette municipalité, dont le territoire fait également partie du Parc Naturel des Sierras Subbéticas, déclaré Géoparc par l'Unesco. Des sites que nous pouvons apprécier à travers de nombreux sentiers et itinéraires cyclotouristes.
De plus, nous n'oublierons pas le Site de Valdearenas avec 1,5 km de plage naturelle, où vous pourrez vous déconnecter lors d'une promenade idyllique ou profiter de l'aventure avec de nombreuses activités nautiques.
Et si nous voulons continuer à apprendre, une étape incontournable sera le Centre d'Interprétation du Réservoir d'Iznájar, où ils nous enseigneront de manière interactive en détail comment ce jalon a changé à jamais l'histoire et la nature de cette terre.
Pendant le parcours, vous pourrez découvrir la flore et la faune les plus importantes du fleuve Genil, depuis sa source dans la Sierra Nevada jusqu'à son embouchure à Palma del Río. Ou comment la construction du barrage a conduit à la création d'un nouvel habitat, avec une ornithologie et une ichtyologie propres que vous découvrirez dans les différentes salles de ce bâtiment.
RIVIÈRE À SON PASSAGE PAR IZNÁJAR
À l'ombre du Mulhacén et résultat de la réunion de divers ruisseaux, le fleuve Genil naît, qui en cours de route traverse des terres moins sauvages, finissant par devenir le principal affluent du Guadalquivir et le deuxième plus long fleuve d'Andalousie.
Tout au long de son cours moyen, de nombreux affleurements rocheux apparaissent sous forme de gorges, de falaises ou de versants, formés par du grès, que l'on peut trouver à proximité du réservoir d'Iznájar, comme le Tajo de Valdearenas, à un peu plus d'un km du centre-ville de la municipalité. L'érosion de ses grès a donné naissance à une vallée qui, avec la construction du barrage, a permis la création d'une plage sablonneuse de 1,5 km de long.
Il s'agit d'un site d'une grande valeur écologique, où la végétation prédominante est constituée principalement de genêts, d'esparto, de thym et de romarin. En ce qui concerne les animaux qui l'habitent, nous pouvons mentionner des oiseaux tels que le hibou royal, l'épervier d'Europe, le petit-duc, le traquet noir, le roselin solitaire, l'alouette des champs ou l'hirondelle de Daurie; des reptiles comme le lézard ocellé, le lézard ibérique, le serpent échelonné ou le serpent aveugle; des amphibiens comme le crapaud commun; des mammifères comme le renard, le loir à face blanche, la musaraigne, le lapin, le lièvre ou le chat sauvage; et de petits arthropodes comme les araignées-loups, le scorpion, le grillon des champs ou la scolopendre.
RESERVOIR
Le réservoir d'Iznájar, malgré son origine artificielle, se comporte largement comme les lacs de caractéristiques similaires. Ainsi, il abrite plusieurs communautés de plantes et 15 % de ses rives sont dotées d'une végétation magnifiquement préservée. Parmi sa faune, plusieurs espèces d'intérêt sont présentes, en particulier dans le monde des oiseaux.
Dans son environnement, la faune et la flore dominantes font partie de la forêt méditerranéenne andalouse. La végétation comprend des chênes, des chênes verts, des genévriers, des ajoncs, des cistes, des orchidées et des pins. La faune se développe en fonction de cette végétation, bien que les oiseaux aquatiques associés au réservoir se démarquent particulièrement, grâce à la proximité de certains des zones humides les plus importantes d'Andalousie, comme les zones humides du sud de Cordoue ou la lagune de Fuente de Piedra : canard colvert, martin-pêcheur, héron impérial, siffleur d'Europe, balbuzard pêcheur, grande aigrette, mouette rieuse, chevalier guignette, cormoran, … Les champignons ont également une grande importance dans cet endroit.
Il est à noter qu'au fil du temps, un ensemble d'espèces envahissantes s'est ajouté à la faune indigène (poissons tels que la barbeau commun ibérique, le barbeau andalou, le barbeau gitan, la carpe commune, l'anguille ou la chevesne), menaçant même de perturber l'avenir des premières espèces. Parmi elles, on peut citer le silure (l'un des poissons les plus voraces du monde) ou la moule zébrée, ainsi que d'autres poissons tels que la carpe royale, le blackbass, la perche noire américaine, la perche soleil ou l'alburne.